"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]

"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]

samedi 22 juin 2013

LES SUCCES D'AVAAZ

Parmi mes amis, beaucoup baissent les bras devant toutes les horreurs qui se passent de par le monde en raison de la méchanceté, de la lutte pour l'argent et le pouvoir, ou tout simplement la bêtise humaine : atteinte aux droits des femmes, des enfants, des animaux, atteintes aux libertés fondamentales, etc. Je ne suis pas naïf et je sais bien qu'on ne peut pas faire grand chose mais faisons au moins ce que nous pouvons faire. En ce qui me concerne, je m'engage chaque fois que la cause me semble juste en signant des pétitions. Je sais que c'est peu mais c'est déjà mieux que de ne rien faire et de se lamenter (ou pire, ignorer ce qu'on ne peut accepter). Ce que je voudrais dire, c'est qu'Internet nous permet en quelques clics de faire avancer certaines causes. Je ne vous citerai que quelques organismes non gouvernementaux comme AVAAZ (le Télérama de cette semaine consacre d'ailleurs un article à cette organisation internationale) et aux victoires obtenues. Voici quelques uns des dossiers sur lesquels les pétitions rassemblées par AVAAZ ont porté leurs fruits : 


  1. Novembre 2012 (17 millions de signatures recueillies) : Accueil de la Palestine à l'ONU
  2. Octobre 2012 (16 millions de signatures) : suite à la tentative d'assassinat de la jeune Malala, le gouvernement pakistanais a réalisé son rêve et lancé un programme officiel de bourses qui va permettre à 3 millions d'enfants d'aller à l'école.
  3. Juillet 2012 (15 millions de signatures) ont permis une avancée considérable sur les droits des travailleurs migrants au Bahreïn
  4. Mai 2012 (14 millions de signatures) ont permis de repousser la loi sur l'exploitation de l'Amazonie
  5. Février 2012 : victoire obtenue par les défenseurs de l'environnement en Australie pour la préservation de la barrière de corail
  6. Janvier 2012 (12 millions de signatures) ont été obtenues pour rejeter le traité ACTA sur le contrôle de l'Internet
  7. Etc.
Pour en savoir plus, ne baissez plus les bras et signez les pétitions d'AVAAZ.

  

TOUS AUX COTES D'EDWARD SNOWDEN !



AVAAZ lance une pétition mondiale pour soutenir Edward Snowden, le jeune consultant de 29 ans qui, par civisme, a dénoncé les agissements frauduleux auxquels se livrent les agences gouvernementales américaines NSA, CIA, etc. en écoutant illégalement les communications de millions de citoyens dans le monde. Il s'est réfugié à Hong-Kong mais les Etats-Unis d'Obama viennent de lancer contre lui, comme ils l'ont fait pour Julian Assange, dondateur de Wikileaks, un mandat d'arrêt international.

Les citoyens du monde entier, attachés aux libertés publiques fondamentales, doivent se mobiliser pour lui venir en aide. Si vous croyez qu'elles doivent être défendues, signez la pétition d'AVAAZ et rejoignez les

1, 227,000 signataires (à la date du 22/06/2013) qui se sont déjà engagés.

 D'avance, merci.   


vendredi 14 juin 2013

GRECE : FERMETURE DE L'AUDIOVISUEL PUBLIC (COMMUNIQUE D'ATTAC)


Fermeture de l’audiovisuel public : fuite en avant autoritaire en Grèce

Communiqué Attac France 12/06/13

Mardi 11 juin, le porte-parole du gouvernement grec annonçait brutalement la fermeture immédiate, par décret, de l’audiovisuel public grec (ERT). Avec cette décision prise par un décret illégal,  le gouvernement grec soutenu à bout de bras par les autorités européennes - la Troïka -  accentue sa fuite en avant autoritaire vers la suppression des espaces de pluralisme et de démocratie.
L’objectif officiel de cette décision prise sous la pression de la Troïka est de couper encore davantage dans les dépenses publiques. Mais l’audiovisuel public grec dégage des excédents ! Cette mesure, qui entraîne le licenciement direct de 2656 travailleurs, est essentiellement politique: il s'agit d'éliminer un secteur revendicatif de la société et d'éradiquer le pluralisme dans l'audiovisuel. La télévision publique se distinguait en effet des chaînes privées par sa couverture des mouvements sociaux se programmes culturels et éducatifs.
Depuis hier, une foule importante se rassemble devant les bâtiments de l’ERT alors que l’assemblée générale des travailleurs de l’ERT a décidé l’occupation du siège et des studios.
La fermeture a été décidée par le Premier ministre Samaras, seuls son parti Nouvelle Démocratie et le parti néo-nazi Aube Dorée l'ont approuvée. Même le PASOK, qui fait partie de la coalition au pouvoir, demande son retrait immédiat, et Syriza exige la tenue d’élections anticipées. Les deux confédérations syndicales (ADEDY, public, et GSEE, privé) appellent à la grève jeudi.
Aurélie Filippetti, ministre de la culture, s'est émue d’un « symbole tragique » et dit refuser que « l’austérité […] rime avec abandon du pluralisme ». Mais François Hollande, lui-même n’a cessé de soutenir les programmes d'austérité imposés au peuple grec :  « le peuple a subi des choix douloureux, même si pour beaucoup ils étaient nécessaires » déclarait-il en février 2013.
Le gouvernement français doit cesser de soutenir l’austérité généralisée en Grèce et en Europe. Il doit dénoncer le décret de fermeture de l’ERT ainsi que les pressions insupportables imposées par la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le FMI sur la Grèce.
Partout en Europe, des rassemblements et manifestations s’organisent. A Paris, un rassemblement a eu lieu le 12 juin à 18h30 devant l’Ambassade grecque à l’initiative des étudiants et travailleurs grec-que-s à Paris.
Attac France,
A Paris, 12 juin 2013



Information provenant d'Attac France

jeudi 13 juin 2013

GRECE : FERMETURE DE LA TÉLÉVISION PUBLIQUE



Mardi 11 juin à 22 H précises, les Grecs étaient sous le choc. Le gouvernement d'Antonio Samaras, élu en juin 2012, a pris une décision incroyable : la fermeture totale des trois chaînes de ERT (Elliniki Radiofonia Tileorasi), la radio-télévision publique et le licenciement de 2700 salariés, du concierge au présentateur-vedette ! Une décision jamais vue  dans aucun pays, même en temps de guerre ou sous les pires dictatures. Des milliers de personnes ont aussitôt afflué devant le siège de la télévision (qui est occupé) et une grève générale a été déclarée dans toute la Grèce pour aujourd'hui, jeudi 13 juin 2013.  

Le premier ministre grec, s'appuyant sur une coalition fragile, aurait pris cette invraisemblable décision pour satisfaire aux restrictions budgétaires décrétées par l'Europe pour aider au redressement de la Grèce. 

Au-delà de cet extraordinaire évènement, jamais vu dans aucun pays occidental à ce jour, un tel ukase, qui ne nous aurait peut-être pas surpris dans la Russie de Poutine, représente une atteinte sans précédent contre le droit du travail, le droit à l'information et une absurdité totale en terme de paix sociale. Il est peu vraisemblable que les Grecs, où, ne l'oublions pas, la démocratie est née il y a plusieurs milliers d'années, ne réagisse pas par la violence du désespoir. Ce n'est certainement pas ainsi que leur gouvernement (dont il y a peu de chances qu'il résiste longtemps) va rétablir les comptes publics et relancer l'économie. 

En attendant, plaignons les Grecs et soutenons-les par tous les moyens à notre disposition. Signez la pétition internationale d'AVAAZ. (plus de 25 000 signatures recueillies en 2 jours)

EDWARD SNOWDEN REÇOIT LE SOUTIEN DU PEUPLE AMERICAIN

 Les New-Yorkais manifestent leur soutien à Bradley Manning et Edward Snowden
 (New-York - Union Square, 10/06/2013)

Le jeune informaticien de 29 ans, Edward Snowden, qui s’était réfugié à Hong-Kong après avoir dénoncé le dispositif Prism mis en place par la NSA et la CIA  pour écouter illégalement les conversations des citoyens américains, n’est plus seul face au gouvernement Obama.

En effet, l'American CivilLiberties Union (ACLU), une des principales organisations de défense des libertés civiques aux Etats-Unis, a annoncé le 11 juin avoir porté plainte contre Prism. Dans sa plainte déposée à New York, l'Aclu estime que le programme Prism viole la constitution en s'en prenant à la liberté d'expression, garantie par le premier amendement, et à la protection de l'intimité défendue par le quatrième amendement.


Les poursuites engagées visent notamment James Clapper, le directeur national du renseignement (DNI), une fonction qui coordonne les différentes agences américaines du renseignement, ainsi que les responsables de la NSA, du département de la Défense, du département de la Justice et du FBI.

L'Aclu dénonce un programme qui, dit-elle, "aspire les informations de chaque coup de téléphone passé depuis ou vers les Etats-Unis".

L'affaire Prism a éclaté la semaine dernière lorsque le Guardian britannique et le Washington Post ont révélé l'existence de ce vaste programme de surveillance des communications téléphoniques et via internet.
Les deux journaux s'appuient sur des documents que leur a remis Edward Snowden, un informaticien qui travaillait en sous-traitance pour la NSA et qui s'est volatilisé après s'être réfugié dans un premier temps dans un hôtel de Hong Kong.

L’affaire débordant le cadre des Etats-Unis,  en Europe, la Commission européenne a aussi fait part au gouvernement américain de sa préoccupation et a réclamé des "éclaircissements".

"Des programmes tels que Prism, ainsi que les lois autorisant ce type de programme, mettent en danger le droit fondamental à la protection des données et à la confidentialité des données des citoyens européens", a déclaré devant le Parlement européen le commissaire à la Santé et à la protection des consommateurs, Tonio Borg.

En Allemagne, où Barack Obama est attendu la semaine prochaine, plusieurs ministres ont exigé que le président américain s'explique à son arrivée à Berlin.

Dans une tribune publiée le 11 juin par le Spiegel Online, la ministre de la Justice, Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, fait part de son inquiétude.

"Plus une société surveille, contrôle et observe ses citoyens, moins elle est libre", résume-t-elle. "Le soupçon de surveillance excessive des communications est si alarmant qu'on ne peut pas l'ignorer. Pour cette raison, il est primordial que l'administration américaine se montre ouverte et procède à une clarification."

La surveillance par l'Etat est un sujet très sensible en Allemagne où le rôle de la police secrète de l'ex-RDA communiste, la Stasi, et de son réseau d'informateurs est encore présent dans les esprits.

Selon les documents publiés par le Washington Post et le Guardian, le programme Prism permet aux agences du renseignement d'avoir accès aux courriels, conversations et autres types de communications de la part de sociétés comme Google, Facebook, Twitter et Skype.

Le président américain, BarackObama, qui a pourtant été élu sur des valeurs de démocratie et pour ses engagements en faveur des droits de l’homme, déçoit un peu plus chaque jour ses électeurs et ses soutiens dans l’ensemble du monde libre. Il a en effet déclaré qu’il «  estim(ait)  que (Prism représentait)  d'une intrusion mineure dans la vie de ses concitoyens et leur a assuré que "personne" n'écoutait leurs conversations privées » ce qui, évidemment, choque non seulement beaucoup d'Américains mais ausi beaucoup de citoyens attachés aux libertés publiques fondamentales dans le monde entier. Cette défiance vis-à-vis de l’administration Obama et de son incapacité à s’affranchir des « mauvaises habitudes » de l’ère Bush, s’ajoute au désenchantement ressenti après l'abandon du démantèlement du camp de Guantanamo, de la lutte contre la vente libre des armes aux Etats-Unis, de la persécution conduite contre Bradley Manning, Aaron Schwartz, Megaupload, Wikileaks et son fondateur Julian Assange, etc.

Ce post s’inspire largement d’informations publiées dans un article de L’usine digitale/Reuters du 12/06/2013. 

CECELIA AHERN : MERCI POUR LES SOUVENIRS



Cecelia Ahern : Merci pour les souvenirs


Je vous ai déjà à plusieurs reprises parlé de Cecelia Ahern, jeune auteure irlandaise prodige (à 32 ans, elle a publié plus de 10 romans dont tous sont devenus des best-sellers traduits, pour certains, en pas moins de 40 langues !) car j'ai lu, de préférence en anglais, presque tous ses livres. Je viens vous parler aujourd'hui de l'un des derniers romans que j'ai lus. 

On compare souvent cet auteur à Guillaume Musso ou Marc Lévy. C'est vrai pour les thèmes et pour le style de ses livres, faciles à lire, mêlant histoires romantiques avec une touche de fantastique. Mais, alors qu'ayant lu plusieurs des romans des auteurs précités, il ne m'en reste aucun souvenir après leur lecture, ce n'est pas le cas des livres de Cecelia Ahern. 

Son premier roman « PS : I love you », l’un des best-sellers de l’année 2004, avait été adapté en film, et c'est grâce à cela que j'avais découvert cet auteur et son impressionnante production. 

Dans « Merci pour les souvenirs », Joyce, une jeune femme ordinaire d'aujourd’hui  pur produit de notre monde contemporain, perd son enfant suite à une chute dans l'escalier. Conduite à l'hôpital, on lui fait une transfusion sanguine et elle se retrouve confrontée à des souvenirs qui sont ceux de Justin, un jeune homme cultivé (ce qu'elle n'est pas) puisqu'il est historien d'art. Peu à peu, Joyce se rapprochera de Justin et sa vie prendra un tour complètement différent. Au-delà de l’intrigue sentimentale bien construite, Cecelia Ahern, comme dans tous ses romans, nous amène aussi à réfléchir sur notre propre vie, sur ce que nous en faisons ou pas, aux occasions que nous laissons passer et que savent saisir ses héros. 

C'est vraiment un auteur brillant, dont je vous recommande la lecture, de préférence en anglais, car la langue originale véhicule des subtilités qui, malheureusement, n'apparaissent pas en français.

Les livres de Cecelia Ahern sont disponibles en français en collection de poche chez J'ai Lu (éd. Flammarion). Tous ne sont hélas pas traduits. 

mardi 11 juin 2013

OBAMA : LIBEREZ BRADLEY MANNING !

La déception continue vis-à-vis du gouvernement Obama. On avait pourtant tant espéré de sa réélection. Malheureusement, après l'échec d'une interdiction des armes ou du moins de leur limitation, on apprend que la NSA et le FBI ont mis sur pied un vaste système d'écoutes illégales des citoyens américains et que le gouvernement "démocrate", loin de s'excuser, poursuit celui qui a osé révéler cette information, un jeune homme de 29 ans du nom d'Edward Snowden, qui a dû se réfugier à Hong-Kong.


Ces jours derniers s'est aussi ouvert pour juger un autre lanceur d'alerte, Bradley Manning (dont nous avons déjà parlé ici), un militaire de 26 ans, détenu au secret depuis 2010 (et vraisemblablement victime de tortures), pour avoir dénoncé à Wikileaks le comportement de l'armée américaine en Irak.


A cela s'ajoute la persécution à laquelle le gouvernement américain continue à se livrer envers Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, la remise en question de la fermeture du camp de Guantanamo, à laquelle Barak Obama s'était engagé lors de sa première élection en 2008 et la détention illégale de plus d'une 100e de prisonniers (dont le franco-algérien Nabil Hadjarab, dont nous avons aussi parlé ici).

Le désenchantement est grand et il s'amplifie chaque jour.    

CARNET NOIR : CECELIA AHERN NOUS PARLE DU LIBRE ARBITRE

"Take, for example, Elizabeth; she lies in bed worrying about car tax and phone billes, babysitters and paint colours. If you can't put magnolia on a wall, then there are always a million other colours you can use, if you can't pay your phone bills, then just write letters telling them. I'm not playing down the importance of these things; yes, you need money for food, yes you need food to survive, but you also need sleep to have energy, to smile to be happy, and to be happy so you can laugh, just so you don't keel over with a heart attack. People forget they have options. And they forget that those things really don't matter. They should concentrate on what they have and not what they don't have. And, by the way, wishing and dreaming doesn't mean concentrating on what you don't have, it's a positive thinking that encourages hoping and believing, not whinging and moaning."

Ivan in : "If you could see me now" by Cecelia Ahern.    




Traduction

"Prenez, par exemple, Elisabeth. Elle est allongée dans son lit à s'inquiéter pour des assurances de voiture et des notes de téléphone, des babysitters et des couleurs de peinture. Si vous ne pouvez pas peindre un mur couleur magnolia, il y aura toujours un million d'autres teintes que vous pourrez utiliser. Si vous ne pouvez pas payer vos factures de téléphone, vous pouvez toujours écrire des lettres pour dire aux gens ce que vous avez à leur dire. Je ne veux pas minorer l'importance de ces choses : oui, vous avez besoin d'argent pour acheter de la nourriture, vous avez besoin de nourriture pour survivre, mais vous avez aussi besoin de dormir pour avoir de l'énergie, de sourire pour être heureux et d'être heureux pour rire, ainsi vous éviterez de faire une crise cardiaque. Les gens oublient qu'ils ont toujours le choix. Et ils oublient que toutes ces choses n'ont réellement aucune importance. Ils devraient se concentrer sur ce qu'ils ont et non sur ce qu'ils n'on pas. Et, au fait, souhaiter et rêver ne signifient pas se focaliser sur ce que vous n'avez pas. C'est une pensée positive qui encourage à espérer et à croire, pas de pleurnicher et de gémir."

Ivan (l'ami imaginaire) dans "Si tu me voyais maintenant" de Cecelia Ahern (disponible en français chez Flammarion)

UN BEAU GESTE DE SOLIDARITE

Merci à Isaac d'avoir partagé cette belle vidéo sur Facebook.