"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]

"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]

samedi 21 juillet 2012

JE VOUS PRESENTE LE "CARNET NOIR"


Le Carnet noir succède au Carnet bleu que vous avez appris à connaître. En effet, le Carnet bleu s'était  rempli, au fil des années, de pensées, de réflexions, de citations... dans lesquelles je me plongeais régulièrement pour en tirer des phrases qui ont en partie alimenté ce blog. 
J'ai commencé à écrire dans le Carnet noir seulement en mai 2012 pour parler d'une série de science-fiction, de Barcelone, et  de l'architecture d'Antoni Gaudi. Le rapprochement de ces sujets peut sembler bizarre. Il l'est.
En effet, lors de notre visite au Centre Gaudi, deReus, ville natale d'Antoni Gaudi, l'architecte (entre autres) de cet invraisemblable monument qu'est la SagradaFamilia, j'ai vu l'extrait d'une vidéo tirée de la série de science-fiction Fringe (pour en savoir plus sur cette série, voir mon blog cinéma ICI) où le héros, Peter Bishop survole une construction bâtie sur l'île de Manhattan par Antoni Gaudi à l'emplacement où devraient se trouver les Twin Towers. Or, ce bâtiment, l'Hotel Atraccion, s'il n'a jamais, dans la réalité, été construit, a bien été imaginé et dessiné par Gaudi.
Au retour de Barcelone, cette histoire m'a longuement trotté dans la tête et je n'ai eu de cesse d'en apprendre davantage. Grâce à des heures passées à surfer sur Internet, j'ai donc découvert que l'un des collaborateurs de Gaudi, l'architecte Joan Matamala, avait révélé que le maître avait réalisé ce projet à la demande de deux hommes d'affaire américains non-identifiés et que l'hôtel, s'il avait été construit selon les techniques des paraboloïdes mises au point par le génial architecte, aurait atteint, voire dépassé, les 360 m de haut, soit env. 80 mètres de moins que l'Empire State Building.



Ebauche de Gaudi de l'Hotel Atraccion qui devait être construit à Manhattan (photo prise au Centre Gaudi de Reus)


La deuxième étape a été de me procurer la série Fringe. L'épisode dans lequel apparaît l'Hotel Atraccion est très bref mais il a aiguisé un peu plus ma curiosité. J'ai donc poursuivi mes recherches et je suis tombé sur un livre écrit par un anglais, John Stephen Raynor  intitulé "The Gaudi facade" ("La façade de Gaudi", hélas, non traduit en français), où l'auteur cite le nom des hommes d'affaire inconnus qui auraient mandaté Gaudi. J'ai donc pris contact avec l'auteur et une correspondance s'est établie entre nous. 


Cette introduction faite, qu'il faudra que je développe dans un autre billet, j'en reviens à ce que j'ai noté dans mon nouveau carnet.
Je passe sur le début (qui correspond plus ou moins à ce que je vous ai dit plus haut). Je parle ici de la série Fringe :

"Cette série, dont j'ai déjà regardé les deux premières saisons, me passionne car elle parle d'univers parallèles et de la relativité du temps. C'est un sujet qui m'a toujours fasciné et je regrette de ne pas avoir les notions scientifiques suffisantes pour mieux comprendre tout cela. J'ai, certes, une formation universitaire, mais elle est purement littéraire car j'ai toujours été imperméable aux mathématiques et à tout ce qui s'y rattache. L'épisode que je viens de voir s'intitule "The firefly" (ce qui signifie "la luciole"). Dans cet épisode, l'observateur lance volontairement une réaction en chaîne (le phénomène est aussi connu du grand public sous le nom "d'effet papillon") pour essayer - c'est du moins ce que croient le héros -  de rétablir l'équilibre des choses détraqué par l'intervention de l'observateur lorsque, au début de l'histoire, il a sauvé Peter enfant et son père tombés dans un lac gelé. Dans le dialogue qui suit, Peter et son père Walter s'interrogent :
 -  "Tu n'as pas l'impression que lorsqu'on est sur le point d'obtenir des réponses, quelqu'un change l'énoncé     des questions ?"
Cette phrase a trouvé en moi une résonance très forte. C'est en effet ce que je ressens souvent lorsque je trouve une réponse à une question que je me pose. La réponse ouvre bien souvent (à vrai dire, presque toujours) sur une autre question comme si quelqu'un, quelque part, s'ingéniait à changer les données de la question..."





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