"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]

"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]

samedi 25 février 2012

CARNET BLEU


C'est comme avec une histoire d'amour : il y a des hauts et des bas. Je me rends compte que je n'ai plus cité mon carnet bleu depuis pas mal de temps. Si vous croyez que c'est parce que je lui en veux d'avoir disparu pendant quelque temps, non, c'est une erreur. Je lui en veux d'autant moins que c'était moi le fautif. Alors, me direz-vous, pourquoi tu n'en parles plus ? Est-il au Purgatoire ? Que nenni... C'est que, ces jours derniers, j'ai été très occupé par la rédaction du dernier numéro de Cévennes Terre de Lumière, mais ça y est, c'est presque terminé, et je vais pouvoir passer à autre chose pour le trimestre en cours. Une fois que le bulletin sera chez l'imprimeur, je me mettrai à préparer mon intervention pour "Le printemps des poètes" à Saint-Jean de Pourcharesse, le 18 mars. Ce sera pour moi une grande première. Enfin, pas vraiment. Je renouerai plutôt avec une expérience vécue lorsque j'étais enseignant aux Canaries... Nous en reparlerons. Comme il est tard, je ne veux pas m'éterniser. J'étais juste parti, ce soir, pour citer un extrait de mon fameux Carnet bleu. Donc, voilà, c'est parti, je me lance, un peu au hasard :

"Mon bonheur, je le trouve dans cet autre monde de mes rêves, du fantastique et de l'imaginaire. J'ai toujours en moi un manque, une absence, une nostalgie d'autre chose, d'autres mondes, d'autres temps, d'autres musiques, d'autres couleurs... Je les cherche sans cesse au hasard des rencontres, des films que je vois, des lectures que je fais, des disques ou des musiques que j'écoute... Je les trouve dans l'Arrière pays d'Yves Bonnefoy, dans l'expression, comme une surprise figée pour l'éternité des personnages de Piero della Francesca, dans la poésie de Rainer Maria Rilke ou de Pablo Neruda... Grâce à eux, je ne suis pas seul, et cela me permet de vivre et de continuer à chercher mon chemin. Je terminerai cet extrait par une citation de "L'attrape coeur" (désolante traduction du titre original de Salinger, The catcher in the rye) : "Tous les soirs quand je m'endors, je pars..." J'ai écrit un poème qui s'intitule ainsi. Je le lirai peut-être à St. Jean-de-Pourcharesse...

1 commentaire:

  1. Ton post et l'extrait de ton Carnet Bleu sont d'une belle écriture et bien plus aussi. Geneviève AK.

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