"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]

"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]

mardi 31 janvier 2012

BALTASAR GARZON TRADUIT DEVANT LA JUSTICE POUR AVOIR ENQUÊTE SUR LES CRIMES DU FRANQUISME !



Où que ce soit, la démocratie et la justice sont bien malmenées. En Espagne, le juge Baltasar Garzon, juge intègre et respectable s'il en est, est traîné en justice car il a osé enquêter sur les crimes contre l'humanité pratiqués par le franquisme. Ce même juge avait enquêté sur la dictature de Pinochet qui, bien que condamné et reconnu coupable de crimes contre l'humanité, enlèvements, tortures, a été autorisé, par les Anglais, à finir tranquillement sa vie au Chili, "pour raisons humanitaires". C'est absolument honteux.
Une première pétition de plus de 20 000 signatures avait été transmise au gouvenement "socialiste" Zapatero qui n'en a tenu aucun compte. Une nouvelle pétition internationale a été ouverte sur Avaaz. Elle a rassemblé à ce jour plus de 135 000 signatures. Ajoutez-y la vôtre et faites connaître cette iniquité autour de vous.
Pour en savoir plus sur le juge  Baltasar Garzon (en fançais), en espagnol 

lundi 23 janvier 2012

ARTS : EXPOSITION CATHELIN A MONTELIMAR


Dimanche, je suis allé voir la rétrospective consacrée au peintre Bernard Cathelin au Centre d'art contemporain Saint-Martin, à Montélimar. Devant son succès, cette exposition, qui ne devait avoir lieu que de juin au 2 octobre 2011, a été prolongée jusqu'au 28 février 2012. Si vous n'y êtes pas encore allé, dépêchez-vous car ce serait vraiment dommage de rater une telle occasion : immenses toiles, lithographies, tapisseries, aux couleurs flamboyantes principalement inspirées par la Drôme et ses champs de lavande, le Vercors et ses tons bleus, l'Espagne, le Mexique, le Japon, mais aussi Venise.  C'est un enchantement !
Cathelin était drômois. Il est décédé en 2004. Il a laissé une oeuvre importante, exigeante, magnifique qui fut exposée dans le monde entier, Paris, les Etats-Unis, le Japon, la Chine, la fondation Giannada à Martigny, etc. C'était un ami de Matisse.
Centre d'art contemporain Saint-Martin à Montélimar, tous renseignements ICI, 

THE ANONYMOUS : LA RIPOSTE A LA FERMETURE DE MEGAUPLOAD




 "On assiste depuis quelques jours à la plus grande manifestation de masse, en ligne, de l’histoire d’Internet. Blocages de sites et pages endeuillées ont obtenu quelques résultats : les très contestées lois SOPA etPIPA (Etats-Unis) sont été repoussées. Et ce n’est pas une mince victoire.
L’ampleur de la mobilisation en ligne de ces derniers jours est sans précédent ; à tel point que le Congrès américain a repoussé le vote de ses lois anti-piratage pour en modifier le contenu. Les soutiens à ces lois se retirent un à un, d’autant que la fermeture de Megaupload les a rendues encore plus impopulaires. En France comme ailleurs, de plus en plus de formations politiques s’affichent plus fermement pour la neutralité du Net.
Mercredi, de nombreux sites Internet s’étaient parés de noir en signe de contestation. D’autres encore comme Wikipédia se sont carrément rendus inaccessibles aux Etats-Unis. Puis la fermeture sans jugement de Megaupload est devenue le fer de lance de la contestation contre ces lois. Elle a cristallisé la colère et le mouvement s’est étendu dans le monde entier, englobant notamment les lois Hadopi ou son équivalent Belge.
Le coeur du message est que les gouvernements, au nom de la lutte contre le piratage, acceptent que les industries de la culture, autrement dit les Majors, s’érigent en principaux censeurs du Net. Avec des outils comme les technologies de filtrage. Soit les fournisseurs d’accès Internet ont l’obligation de bloquer l’accès aux sites que les ayants-droits jugent contrevenants, soit ils ont carrément la possibilité d’analyser ce qui se transfert sur Internet pour juger de ce qui est permis ou non. C'est-à-dire leur accorder un droit de regard sur tout ce qui s’échange. Ce serait sacrifier l’indépendance d’Internet au profit unique de l’intérêt financier de quelques Majors.

Ce qu’est en train d’obtenir Anonymous et les internautes en général, c’est une victoire dans le maintient d’un Internet libre et neutre. L’ampleur de la contestation et les dégâts potentiels ont montré que s’attaquer à la neutralité et à l’indépendance d’Internet ne se ferait pas sans douleur.
Outre cette démonstration de force, les Anonymes tentent de faire passer un autre message : la culture se partage, et ce n’est pas cet échange libre qui la met en danger. Ni la culture, ni l’industrie culturelle. En s’attaquant aux Majors, ils ont mis à dispositions quelques informations intéressantes. Ils ont notamment publié 560 documents glanés sur les serveurs d’Universal. Pascal Nègre, le PDG d’Universal Music France, est certainement l’un des plus grands pourfendeurs du piratage expliquant que cela met en péril « la culture ». Pourtant en 2005, âge d’or du P2P avec Kazaa et Emule, les résultats d’Universal sont étonnants pour une entreprise en péril :
Résultat net ajusté 2005 de 2 078 millions d’euros, en hausse de 55%.
Résultat d’exploitation de 3 746 millions d’euros, en hausse de 14 % en base comparable, grâce à la bonne performance de tous les métiers. Résultat net de 3 154 millions d’euros.
Dividende de 1 euro par action, en hausse de 67% (soit un montant total distribué aux actionnaires de 1,15 milliard d’euros)
Et comme le pointe Reflets, on trouve également chez Universal un beau travail « d’optimisation » dans des paradis fiscaux…
Les manifestations en ligne se poursuivent. Après le site du FBI, les Majors, l’Elysée, la Maison Blanche et les ayants-droits, Anonymous entend continuer l’opération et espèrerait même bloquer la bourse de New York.
Partage et business de la culture
Les Majors se méfient de la dématérialisation car c’est la porte ouverte aux indépendants. Lorsqu’ils vendent un disque en magasin, leur marge est assurée et l’artiste a besoin de leur chaine de production, de promotion et de distribution. Internet chamboule le tout : n’importe qui peut, avec un peu de matériel, enregistrer et vendre ses MP3. Quant aux offres légales, les Majors sabotent les initiatives de Deezer (site d’écoute de musique gratuite)  par exemple, car leurs marges y sont beaucoup plus faibles. C’est pourquoi l’industrie de la culture laisse un vaste espace libre aux initiatives malhonnêtes comme Megaupload qui s’est fait, rappelons-le, 175 millions de dollars. Preuve que les Internautes sont prêts à payer, mais raisonnablement, pour la culture en ligne.
Seconde idée reçue à démonter, ceux qui partagent la culture en ligne sont parmi les plus gros consommateurs de biens culturels. Ils partagent, essayent et lorsque ça leur plait, ils achètent. Ce que prouvent une grosse vingtaine d’études rassemblées par la Quadraturedu Net."
Article provenant de : L’humanité.fr
Mobilisez-vous car la liberté de l'Internet est gravement menacée.

Pour en savoir davantage consultez : hyp3rion 

CINEMA : "LES NEIGES DU KILIMANDJARO" DE ROBERT GUEDIGUIAN


Courez voir ce film. Dans l'esprit de Marius et Jeannette. Il est superbe ! Voir ma critique sur Cinérock07

dimanche 22 janvier 2012

CINEMA : LE FILM "PERSEPOLIS" FAIT PEUR AUX ISLAMISTES

J'ai appris par mon cher Télérama que le film de Marjane Satrapi, "Persépolis", génial dessin animé réalisé en 2007 inspiré de la vie de la dessinatrice iranienne qui vit désormais en France avait été à l'origine de violences d'islamistes tunisiens envers la chaîne de télévision privée Nessma et son président Nebil Karoui. La Tunisie est libérée d'un tyran mais, hélas, pas des intégristes qui voudraient imposer au peuple tunisien leur vision étriquée et rétrograde de l'Islam. C'est tout ce que dénonce ce film d'une rare intelligence où l'on entend la délicieuse de notre grande Danielle Darrieux dans le rôle de la grand mère de Marjane, une forte persnnalité qui ne s'en laisse pas conter.

Pour plus d'infomations, voir l'article du Monde sur ces attaques contre la chaîne tunisienne et son président. 

MUSIQUE/MUSIC : LEONARD COHEN "First we take Manhattan"



And to go on with Leonard Cohen, this wonderful and strange song : "First we take Manhattan"

vendredi 20 janvier 2012

CARNET BLEU - CHAP. 4 : LES VACANCES DE NOËL SE PROLONGENT (Chap. 4)


Je vous parlais des auteurs qui donnent envie d'écrire. Un autre auteur me vient à l'esprit. Il s'agit de Renaud Camus. Je ne sais si je vous en ai déjà parlé. J'étais tombé par hasard sur un livre de lui qui s'intitulait : "Roman roi". Il s'agissait de l'histoire inventée d'un monarque d'un petit royaume imaginaire du centre de l'Europe. Roman avait été chassé par une révolution et avait dû s'enfuir de son pays et errer à travers le monde, rêvant de retrouver son trône et son château séculaire. J'avais beaucoup aimé ce livre plein de nostalgie, bourré de références historiques réelles servant de base aux divagations de l'auteur. Je me suis aussi en quelque sorte identifié à ce Roman. Mon troisième prénom, que je dois à mon grand-père maternel (qui était aussi mon parrain) est Romain et c'est un pseudonyme que j'ai plusieurs fois utilisé (peut-être même dans la première version de ce blog avant d'adopter celui de "Dreamcatcher" = l'attrapeur de rêves). "Roman roi" était suivi d'un deuxième (et à ma connaissance dernier) volume intitulé "Roman furieux" où Roman, arrivé au bout de son errance, devenait fou parce qu'il finissait par se faire à l'idée qu'il ne pourrait jamais reconquérir son trône ni retrouver son passé définitivement noyé dans les remous de l'Histoire (à suivre)...  

ATTAQUE SANS PRECEDENT DU GOUVERNEMENT US CONTRE LES "OPEN SOURCES"


Hier, en voulant vérifier quelques données sur un sujet qui m'intéressait, je suis allé sur la version anglaise de l'article que je consultais sur Wikipedia, l'encyclopédie libre (à laquelle je collabore chaque fois que je le peux). Quelle n'a pas été ma surprise de me trouver confronté à une annonce m'indiquant qu'en réponse à des attaques répétées aux droits fondamentaux ou au droit d'informer (reconnu dans le célébrissime 1er amendement de la Constitution des Etats-Unis) Wikipedia avait décidé, au côté de nombreux autres sites d'"Open sources", d'instaurer un black-out pour protester contre cette dérive du gouvernement fédéral. Aujourd'hui, j'apprends que la plateforme de téléchargement Mégaupload (que, personnellement, je n'ai jamais utilisée) a été fermée et ses serveurs saisis par le FBI. Tout cela est très grave et démontre une escalade dans l'attitude répressive de tous les gouvernements des pays démocratiques (ne parlons pas de ceux qui ne le sont pas !) qui, sous prétexte de protéger le droit d'auteur, deviennent le bras armé des puissances d'argent que sont les multinationales de la musique et du cinéma (entre autres), pour tenter d'endiguer un mouvement de libéralisation du droit d'accès de tous à la connaissance sous toutes ses formes. Nous devons absolument réagir.  

 Le peuple américain et les cyberutilisateurs du monde entier l'ont fait en manifestant leur mécontentement par millions et cette réaction aussi unanime qu'inattendue a fait reculer le pouvoir fédéral.

Par un article de Sébastian SEIBT, paru le 19/01/2012 sur France 24, nous apprenons que suite à la grève numérique de centaines de sites, des parlementaires américains ont retiré leur soutien à deux projets de loi controversés sur la protection des droits d’auteur. C'est une bonne nouvelle mais ne crions pas victoire pour autant. Il faut continuer à faire preuve de vigilance et réagir en permanence si nous ne voulons pas que les gouvernements nous privent d'un espace de liberté accessible universellement. Pour mieux comprendre ce qui s'est passé,  je vous cite ici une grande partie de l'article très explicite de Sébastian Seibt  :

"La grève numérique - ou opération black-out - de centaines de sites, dont la version anglaise de Wikipedia ou encore la célèbre plateforme de blogs Wordpress, mercredi 18 janvier, a porté ses fruits. Une vingtaine de parlementaires américains ont décidé de retirer leur soutien à deux propositions de loi controversées : la Sopa (Stop online piracy act), présentée devant la Chambre des représentants, et la Pipa (Protect intellectual propertyact), son pendant devant le Sénat.

La cyber-action coup de poing avait été initiée mercredi 18 janvier par Wikipedia qui avait fermé son site anglais pour la journée, remplaçant la page d’accueil par un message appelant à l’abandon des deux textes. De son côté, Google avait mis en place une page spécifique pour expliquer son opposition à la loi et Facebook exhorté ses utilisateurs à appeler leurs élus pour leur demander de s’opposer à des lois “contraires à l’intérêt de l’Internet”.

Une première

Le succès de l'opération montre que le Web est devenu une arme efficace aux mains des géants de la Silicon Valley lorsqu’il s’agit de rivaliser avec les grands groupes de pressions traditionnels, habitués aux couloirs du pouvoir à Washington. “Le fait que les acteurs de l’Internet réussissent à s’opposer à l’un des plus puissants lobby des États-Unis est vraiment une première”, assure au New York Times Tim Wu, l’auteur de “L’ascension et le déclin des empires de l’information”.

SOPA ET PIPA, C'EST QUOI ?

Sopa et Pipa sont deux propositions de lois américaines très controversées qui visent à lutter contre le téléchargement illégal et le streaming d’œuvres protégés par le droit américain sur la protection intellectuelle. Elles prévoient une série de sanctions contre des sites accusés par les ayant-droit d’héberger du contenu illégal. La mesure la plus controversée concerne l’obligation qui serait faite aux fournisseurs d’accès ou hébergeurs de pratiquer un filtrage ou un blocage de sites mis en cause, qu’ils soient américains ou non. D’autres dispositions prévoient des amendes financières, le gel des comptes des propriétaires des sites ou encore la saisie des noms de domaine litigieux. Face à la campagne contre ces deux textes, les promoteurs de ces législations ont commencé à reculer sur certains points comme le blocage des sites accusés d’héberger du contenu illégal.

Ces groupes emblématiques du Web et de l’économie numérique estiment que pour lutter contre le téléchargement illégal d’œuvres protégées par des droits d’auteur, Sopa et Pipa instaurent une législation “liberticide”. Elles donneraient, selon eux, aux représentants des majors du cinéma et du disque un pouvoir quasi-discrétionnaire pour décider si un site enfreint la loi américaine sur la protection des droits d’auteur.

"Caisse de résonnance"

Lorsque les deux propositions de loi ont été présentées aux parlementaires américains en octobre 2011, elles avaient tout pour être facilement votées. Elles bénéficiaient d’un large soutien aussi bien chez les démocrates que chez les républicains ainsi qu'auprès de la Chambre de commerce et d’industrie américaine. News Corps et toutes les majors du cinéma et du disque étaient prêts à peser de leur poids pour convaincre les parlementaires récalcitrants. Leur argumentaire en faveur de Sopa et Pipa semblait, en outre, imparable : les sites, souvent situés à l’étranger, qui distribuent illégalement des films et des chansons privent les États-Unis de centaines de milliers d’emplois.

Pour ces parlementaires, il était donc urgent de légiférer. Les géants d'Internet se sont alors réveillés. Bien que d’accord sur l'objectif - lutter contre le téléchargement illégal -, ils désapprouvent toutefois les moyens proposés par les partisans de Sopa et Pipa. Et leur arme, le Web, s’est révélée plus efficace que le lobbying traditionnel. “L’industrie des médias traditionnels ne sait pas comment mobiliser les gens et leurs opposants ont montré que le Web offrait une caisse de résonnance que ne pouvait imaginer les lobbyistes traditionnels”, reconnaît dans les colonnes du New York Times John P. Feehery, un ancien assistant parlementaire républicain.

Le combat autour de Sopa et Pipa n’est pas terminé pour autant. Les rapports de force au sein des deux chambres se sont tout au plus équilibrés, selon le site OpenCongress qui suit les débats parlementaires aux Etats-Unis. Une trentaine de parlementaires n’a pas encore pris position."

Nope est un détournement de l'affiche pour l'élection  de Barack Obama (No-Hope : pas d'espoir !)

Cette nouvelle attaque du gouvernement fédéral, qui s'inscrit dans la droite ligne de celle qu'il mène contre Wikileaks, et son fondateur Julian Assange - toujours assigné à résidence en Grande-Bretagne, celles contre le site "The Pirate Bay" et de nombreux autres,  démontre que Barak Obama  n'a pas répondu aux attentes de ceux qui l'avaient élu et s'achemine vers une fin de mandature pitoyable (qui en rappelle une autre). Encore bien plus grave, malgré 4 années passées au pouvoir, il n'a toujours pas fermé le camp de Guantanamo, une véritable honte pour l'Amérique, qu'il s'était pourtant engagé à fermer dès son arrivée au pouvoir. 

Dans ces conditions et, à titre de modestes représailles, je blackoute dès aujourd'hui l'article élogieux et plein d'espoir que je lui avais réservé sur ce blog.   

mercredi 18 janvier 2012

CARNET BLEU - CHAP. 3 (LES VACANCES DE NOËL DU CARNET BLEU)


"En ce moment, donc, je lis le livre de Marien Defalvard. C'est un écrivain. Cela ne fait aucun doute. Mais qu'est-ce qu'il peut être pompeux, imbu de lui-même, en un mot exaspérant. Mais il a du talent, je ne peux le nier. Et ce qui est le plus fascinant, dans son écriture, c'est que, si l'on se force à poursuivre la lecture malgré l'agacement que l'on ressent, à continuer à lire, à aller jusqu'au bout de la phrase, du paragraphe, du chapitre, en se disant à chaque fois qu'on va reposer le bouquin une fois pour toutes, que cela suffit, qu'on ne marche plus, on ne le peut pas ! C'est un peu (en moins talentueux, toutefois) l'effet qu'a toujours produit sur moi Marguerite Duras dont le style exaspère à chaque page mais qu'on ne peut lâcher ou, dans un autre genre, la Sagan de "Bonjour tristesse", ou encore Salinger (Je pense surtout à l'Attrape-coeur", que je préfère, tant la traduction du titre est inexacte et trompeuse, par son titre original : "The catcher in the rye", mot-à-mot "L'attrapeur dans les seigles", titre qui ne s'explique que lorsqu'on a lu le bouquin). Par ailleurs, comme tout vrai écrivain, Marien Defalvard a un côté dynamisant. C'est le propre de la vraie littérature : elle vous donne l'envie d'écrire à votre tour, elle ouvre des portes sur l'imaginaire. On se surprend, par moments, à laisser filer son esprit et se dire qu'on pourrait, qu'on peut, écrire car ce genre d'auteurs vous instillent une sorte de liberté. Ils sont très rares, à vrai dire, on en rencontre quelques 10e dans une vie de lecteur, de ces auteurs-là, même pour quelqu'un qui, comme moi, suis un boulimique de livres et de littératures en tout genre. "

samedi 14 janvier 2012

HOMMAGE AU JOURNALISTE GILLES JACQUIER TUE EN SYRIE


Le journaliste d'Envoyé spécial,Gilles Jacquier a été tué mercredi 11 janvier 2012 à Homs en Syrie, alors qu'il effectuait un reportage sur la situation dans ce pays où les massacres perpétrés par le pouvoir totalitaire qui se refuse à toute réforme ont fait à ce jour plusieurs milliers de morts. La population syrienne lui a rendu spontanément un émouvant hommage au titre de "martyr de la libre expression". Il semblerait que le journaliste, malgré l'autorisation dont il disposait, ait été tué volontairement  pour "faire un exemple" et décourager les journalistes occidentaux de continuer à rendre compte de la situation épouvantable qui règne dans ce pays et de dictature sanglante qu'y fait peser Bachar El Hassad.


Photo publiée dans dna.fr

CINEMA & DANSE : "LES REVES DANSANTS" DE PINA BAUSCH


Je viens de voir un film que je n'avais pu voir lorsqu'il est sorti en 2010 au cinéma, un an après la mort de la grande chorégraphe allemande, Pina Bausch. Le film est présenté parfois comme un documentaire mais c'est un film à part entière qui raconte la dernière expérience de Pina Bausch de reprendre, avec une 40e d'adolescents non professionnels de sa ville de Wuppertal, une pièce dansée qu'elle avait créée en 1978, Kontakthof. C'est un film absolument merveilleux, d'une grande intensité, que je vous recommande de voir, que vous aimiez ou non la danse ou le théâtre. J'en parle plus longuement dans ma critique Ciné Rock07 [à la date du 14 janvier 2012]
Vous pouvez aussi trouver ce DVD comme moi sur Priceminister 
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mardi 10 janvier 2012

LES VACANCES DE NOEL DU "CARNET BLEU" - CHAP. 2





Suite des aventures du "Carnet bleu" 


Dans mon précédent post, je disais que j'étais confiant dans la réapparition du "carnet bleu", que je finirais sans doute par le retrouver, surtout si je le cherchais vraiment, ce que je n'avais pas encore décidé de faire réellement.

Je poursuivais en disant : "Mais, pour être sérieux, cela m'ennuierait vraiment beaucoup si je ne le retrouvais pas, non que le monde s'arrêtât de tourner pour autant - c'est une affaire interne, c'est entre lui et moi, qui n'aurait d'autre conséquence que d'encombrer un coin de mon esprit et d'y rester planté comme une épine sous la peau, c'est gênant, ça ne fait pas vraiment mal mais on ne peut s'empêcher d'y penser tout en se disant que c'est un détail sans importance et qu'il y a des choses beaucoup plus importantes dans la vie.

Cela m'amène à me poser la question : "Depuis quand faisons-nous route ensemble ?" Je ne pourrai répondre à cette question existentielle que lorsque j'y aurai mis la main dessus (si toutefois, cela se produit un jour - mais cela se produira, j'en ai la certitude !)

Si tant est que j'aie un point de repère, une date ? Je n'en suis pas sûr. Je ne crois pas avoir noté de date lorsque j'ai commencé à y coucher les idées qui me passaient par la tête, les réflexions, les citations qui m'intéressaient, les extraits d'ouvrages que je lisais, des bribes d'articles, des dialogues de films ou de séries télé, des rêves, des débuts de poèmes retranscrits (ou pas), de nouvelles (idem)...
Bien sûr, je pourrais (si je le retrouve, mais je le retrouverai, etc.) procéder par recoupements : l), à telle époque, je lisais (ou relisais ?) tel auteur, là, je faisais référence à tel évènement de ma vie...

Mais je ne me fais pas d'illusion. A quoi bon noter un extrait de Rilke qui m'accompagne depuis si longtemps maintenant, ou de Neruda, une citation d'"Anna et Mister God", des Chroniques martiennes de Bradbury, etc. Les dates n'ont d'intérêt que dans la mesure où elles sont, pour moi, un point de repère. Tiens, là, à cette époque, j'ai découvert tel auteur (ou relu tel livre). Mais il m'est si souvent arrivé de relire un livre que j'avais aimé, il m'est d'ailleurs aussi arrivé de recopier la même citation à plusieurs années d'intervalle. Cela signifierait-il que je radote ? Peut-être ? Parfois,

certainement. Mais je pense aussi que cela signifie que je suis fidèle à mes idées, sensible aux mêmes choses, que je résonne aux mêmes concepts, que mes engagements et mes convictions n'ont pas vraiment varié depuis mon adolescence. sans doute, mais pas que...

A plus tard pour la suite...          

lundi 2 janvier 2012

LES VACANCES DE NOEL DU "CARNET BLEU"-Chap. 1


Mon cher petit Carnet bleu m'a fait un tour de cochon. Il a disparu depuis plusieurs jours (c'était avant notre départ pour passer Noël à Montpellier). Peut-être qu'il a voulu ainsi me faire ressentir sa frustration de ne pas lui offrir de vacances... Le fait est c'est que je ne le retrouve plus et qu'il me manque. D'autant que nous sommes devenus inséparables. D'autant que je suis en train de lire un livre curieux, inclassable, plus déplaisant que plaisant, à vrai dire, celui d'un jeune prodige de 19 ans, un certain Marien Defalvard (si toutefois ce n'est pas un nom d'emprunt) avec un titre qui, tout en se donnant un tour littéraire, n'en flirte pas moins avec une tournure limite "Du temps qu'on existait". Bref, ayant vu une interview de l'auteur et ayant lu deux ou trois critiques très contradictoires, j'ai voulu me faire par moi-même mon opinion. Le livre a déjà obtenu deux prix, le Prix de Flore et celui du Premier roman. Et bien, au fur et à mesure de la lecture, dont je vous reparlerai, mon carnet m'a manqué car j'ai pris l'habitude de lui confier des phrases notées par-ci, par-là au cours de mes lectures et j'aurais bien voulu l'avoir sous la main...
C'est vrai qu'il n'est pas très gros et qu'il a pu se glisser entre deux dossier, sur une étagère (actuellement, je brasse, je trie, je jette..., bref, je mets de l'ordre - du moins j'essaie); il a pu aussi glisser sous un meuble ("Objets inanimés, avez-vous donc une âme...") Une âme, il en a certainement une, depuis le temps que j'y note quelques unes de mes pensées mais surtout les pensées d'autres que je trouve remarquables...
Tout ce dont je peux être sûr, c'est qu'il est quelque part, dans la maison, entre le rez-de-chaussée et le 3ème étage (car je n'ai pu le monter au grenier ni le descendre à la remise et encore moins à la cave). Donc, il n'est pas perdu. C'est déjà un soulagement. Mais il a pris des vacances. Et je ne peux lui en vouloir pour cela.

La suite au prochain numéro...