"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]

"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]

jeudi 27 octobre 2011

BEACH HOUSE : "WALK IN THE PARK"

RENOVATION DU MUSEE D'ORSAY


J'apprends par mon cher Telerama  (n°3224 du 29/10/2011) que le Musée d'Orsay vient d'être en partie rénové. Je détestais l'aménagement conçu à l'origine (il y a déjà 25 ans !!!) par l'architecte italienne Gae Aulenti sous la présidence Mitterand, que Sophie Cachon, dans son article dont je vous recommande la lecture (p. 9) décrit ainsi :

"On est loin du mausolée austère imaginé par l'Italienne Gae Aulenti lors de la création du musée en 1986, même si la nef centrale, monumentale et minérale, n'a pas changé. Au bout d'un quart de siècle, Orsay n'était plus adapté pour accueillir les trois millions de visiteurs annuels réclamant des chefs-d'oeuvre impressionnistes (...), se perdant dans un dédale de salles en chicane, de coursives en cul-de-sac, déprimant dans une caféteria digne d'un hall de clinique - le nouveau Café des Hauteurs, des remuants frères Campana, produit l'effet inverse. Suivez la couleur ! (...) A droite, nouvelles salles post-impressionnistes (Gauguin et van Gogh enfin à leur aise). A gauche, une création forçant l'admiration : le pavillon Amont. Sur ces cinq niveaux gagnés sur une ancienne salle des machines (2000 m² supplémentaires), les collections sont si emballantes (Courbet, panneaux peints Nabi, etc.) qu'on en oublierait presque qu'on arrive à l'Olympe. Tout là-haut, au 5ème étage, derrière les horloges géantes de l'ancienne gare, la galerie des Manet, Monet, Renoir, Caillebotte et consorts propose un parcours non plus monographique, mais thématique et historique. Délectation et sérénité, sur des murs gris foncé, comme le zinc des toits de Paris aperçus aux fenêtres."


Anciens aménagements de Gae Aulenti

Dommage qu'il ait fallu 25 ans pour que l'on se rende compte que l'aménagement initial de Gae Aulenti, dont je n'ai pu trouver combien il avait coûté à l'époque (mais certainement très cher!), avait été une monstrueuse erreur.  

lundi 24 octobre 2011

SCHUBERT : "CORONACH OP. 52 N°4 D. 386

Portrait de Franz Schubert par Leopold Kupelwieser (1813)

Hier dimanche, nous sommes allés à Dieulefit (Drôme) écouter un concert du Choeur de chambre Hélios qui se donnait au Temple. Malgré une acoustique moyenne, nous avons beaucoup apprécié la prestation de cet ensemble composé de 23 musiciens de qualité. Le Choeur Hélios a interprété des oeuvres de Schubert et de Rossini. Parmi celles de Schubert, j'ai été particulièrement ému par "Coronach", un chant funèbre pour choeurs de femmes et de jeunes filles écrit en 1825 par Franz Schubert et inspiré d'un poème du grand écrivain écossais Walter Scott, "The lady of the lake" (La Dame du lac). Il s'agit d'une lamentation, par ses femmes et ses enfants, en l'honneur de la mort d'un chef celte tombé au combat (Voir James Leonard, Rovi in Answers.com - en anglais)



Titre exact : "Totengesang der Frauen und Mädchen, D. 836, Op. 52 n°4" Interprétation de Wolfgang Sawallisch et la Capella Bavariae.

J'ai trouvé les paroles en anglais et en allemand en faisant une recherche sur Internet. Après pas mal de temps et de nombreux sites explorés, je suis tombé sur une page Facebook consacrée à Schubert. Les auteurs Serkan Hirik et Mihail Kochankov de Toronto (Canada) ont, non seulement, publié le texte, mais aussi donné les références des deux tableaux que l'on voit sur la vidéo de You Tube:

- La 1ère représentant "Une femme folle" est une huile sur toile de 1822 par Eugène Delacroix (Musée d'Orléans)
- La 2de (celle qui apparaît sur la vidéo à l'arrêt) représente "Les soeurs de l'artiste", huile sur toile, 1843,  par Eugène Chassériau (Musée du Louvre)

Texte du lied de SchubertCoronach


Er ist uns geschieden vom Berg und vom Walde
Wie versiegte Quelle, als Not uns bedrängte.
Die Quelle wird fliessen, genährt von dem Regen,
Uns scheint nie mehr Freude, dem Duncan kein Morgen.

Die Hand des Schnitters nimmt reife Ähren,
Unser Trauergesang klagt blühende Jugend.
Der Herbstwind treibt Blätter, die gelben, die welken,
Es blüht' unsre Blume, als Mehltau sie welkte.

Ihr flüchtigen Füsse, du Rat in Bedrängnis,
Du Arm im Streite, wie tief ist dein Schlummer.
Wie Tau auf den Bergen, wie Schaum auf dem Bache,
Wie Blas' auf der Welle bist ewig geschieden.

Texte original de Walter Scott : Coronach (original text by Walter Scott « The lady of the lake »

He is gone on the mountain,
He is lost to the forest,
Like a summer - dried fountain,
When our need was the sorest.
The font reappearing
From the raindrops shall borrow,
But to us comes no cheering,
To Duncan no morrow!

The hand of the reaper
Takes the ears that are hoary,
But the voice of the weeper
Wails manhood in glory.
The autumn winds rushing
Waft the leaves that are serest,
But our flower was in flushing
When blighting was nearest.

Fleet foot on the correi,
Sage counsel in cumber,
Red hand in the foray,
How sound is thy slumber!
Like the dew on the mountain,
Like the foam on the river
Like the bubble on the fountain,
Thou art gone, and for ever.

J'espère que cela pourra convertir les détracteurs de Facebook en leur démontrant que le plus important des réseaux sociaux n'a pas que des défauts. Dans ce cas précis, il remplit bien son rôle qui est de rapprocher les hommes par-delà les continents. 

samedi 22 octobre 2011

MAGIQUE !



Dernier spectacle de cette équipe de jeunes équilibristes allemands dont font partie Eike von Stuckenbrok et Rémi Martin dont j'avais déjà parlé ici.

mardi 18 octobre 2011

CINEMA : "RESTLESS" DE GUS VAN SANT"


Mon dernier coup de coeur au cinéma est "Restless" de Gus Van Sant. Ce film est sublime, plein de grâce, de légèreté et de drôlerie malgré son sujet. Vous y découvrirez aussi deux jeunes acteurs magnifiques : Henry Hopper (Enoch) et Mia Wasikowska (Annabel 'Annie'). Allez le voir sans plus tarder !

Voir ma critique sur Cinérock07.

BIENVENUE A GILAD SHALIT !


Le jeune franco-israélien de 25 ans, Gilad Shalit, a été libéré aujourd'hui mardi 18 octobre 2011 cinq ans après son enlèvement par le Hamas. Un premier groupe de 477 prisonniers palestiniens a aussi été libéré par Israël. D'autres prisonniers palestiniens devraient être libérés dans les jours qui suivent. Gilad a déclaré "espérer que sa libération aidera à réaliser la paix".

Source : Le Nouvel Obs.com

POESIE/POETRY : "A HARD DAY"

Photomontage de Roland Comte

This is a new poem I've just written in English...

A hard day

T'was a hard day
It began with the ringing of the clock
I had to leave my dream and jump out of bed
Then I had to eat my breakfast
I was just miserable

I just wanted to go on with my dream
I just had to go on and walk
It was sunny outside
But it was windy and cold too
And I was just miserable

I didn't want to go to school and work
I just wanted to go on with my dream
I didn't want to go outside and walk
All by myself among them all
All so busy and sad and dull
So I was just miserable

I just wanted to go on with my dream
I didn't want to go outside and walk
All by myself among them all
All so busy and sad and dull
I just wanted to be with you, so warm
And I was just miserable 

And now, the translation/Et maintenant voici la traduction

Une dure journée

C'était une dure journée
Cela commença par la sonnerie du réveil
Il me fallut abandonner mon rêve et sauter hors du lit
Puis il me fallut avaler mon petit-déjeuner
Je me sentais tout simplement misérable

Tout ce que je voulais, c'était poursuivre mon rêve
Il me fallait seulement continuer et marcher
Le soleil brillait au dehors
Mais il y avait du vent et il faisait froid aussi
Et je me sentais tout simplement misérable

Je ne voulais pas aller au collège et travailler
Je voulais juste poursuivre mon rêve
Je ne voulais pas sortir et marcher
Tout seul au milieu de tous ces gens
si pressés, si tristes et si mornes
Aussi je me sentais simplement misérable

Je voulais juste poursuivre mon rêve
Je ne voulais pas sortir et marcher
Tout seul au milieu de tous ces gens
si pressés, si tristes et si mornes
Je voulais juste rester auprès de toi, et avoir chaud
Et je me sentais misérable

Original poem written in English with the help of MCO/Texte original et traduction de Roland Comte (avec l'aide de MCO)

Ce poème a été lu, conjointement par Roland Comte et par Bernadette Chareyre, lors du Printemps des Poètes, donné à St. Jean-de-Pourcharesse, le 18 mars 2012. Il fait partie du recueil inédit Paroles du Vent de Roland Comte. 

lundi 17 octobre 2011

ARTHUR VOUS FAIT UN CLIN D'OEIL


Avez-vous déjà pris la peine de regarder l'oeil d'un pigeon ? Voici un clin d'oeil de notre petit rescapé, Arthur.

17 OCTOBRE : JOURNEE MONDIALE DU REFUS DE LA MISERE

Aujourd'hui, nous sommes le 17 octobre 2011. Je voudrais simplement rappeler que le 17 octobre 1987 le Père Joseph Wresinski, le fondateur d'ATD Quart Monde et 100 000 défenseurs des Droits de l'Homme se sont rassemblés sur le Parvis du Trocadéro, à Paris, pour rendre honneur aux victimes de la faim, de la violence et de l'ignorance, pour dire leur refus de la misère et appeler l'humanité à s'unir pour faire respecter les Droits de l'Homme. Une dalle, proclamant ce message, a été inaugurée à cette occasion sur le Parvis des Libertés et des Droits de l'Homme, là où fut signée, en 1948, la Déclaration Universelle desDroits de l'Homme. On peut y lire l'appel du père Joseph:

"Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l'homme sont violés. S'unir pour les faire respecter est un devoir sacré."

Depuis cette date, le 17 octobre de chaque année, les plus pauvres et tous ceux qui refusent la misère et l'exclusion se rassemblent dans le monde entier afin de témoigner de leur solidarité et de leur engagement pour que la dignité et la liberté de tous soient respectées : ainsi est née la Journée Mondiale du Refus de la Misère.

Hélas, alors que notre monde développé croule sous les richesses et gaspille à tout va, des enfants, des hommes et des femmes survivent un jour de plus en se demandant s'ils survivront au lendemain. Je voulais que nous nous en souvenions. 

CARNET BLEU : "ET PENDANT TOUT CE TEMPS, MOI JE DORMAIS..."


"Et pendant tout ce temps, moi, je dormais, dit Lyra émerveillée (...)
Elle se frotta les yeux.
- Mais ce rêve, Will ! Si tu savais comme il est étrange ! C'est comme quand je déchiffre l'aléthiomètre : toute cette clarté, cette compréhension des choses, si profonde qu'on ne voit pas le fond, et pourtant, c'est limpide et lumineux (...)"

Lyra, dans "A la croisée des mondes Tome 3 - Le miroir d'ambre" de Philip Pullman.

J'ai déjà parlé ici, à plusieurs reprises, de cette oeuvre géniale de Philip Pullman. Lyra  et Will, venus de deux espaces-temps différents, en sont les héros. Il a été tiré du 1er volume un film, "La boussole d'or" qui est, comme toutes les adaptations oeuvre aussi complexes, un semi-échec. Dans ces livres, Philip Pullman explore les mondes parallèles et cela me passionne. Le rêve y joue aussi un rôle de première importance.

vendredi 14 octobre 2011

INDIGNONS-NOUS ! LE MOUVEMENT DEVIENT MONDIAL

Photo de Kadellar libre de droits publiée sur Wikipedia

Le mouvement de protestation citoyen "Los indignados" lancé en Espagne au mois de mai 2011 dans la mouvance du livre "Indignez-vous !" de Stéphane Hessel se poursuit : Grèce, Italie, Portugal, Allemagne, Angleterre a et plus récemment Paris et Bruxelles. Il gagne peu à peu d'autres pays, comme la Colombie et l'Argentine. Désormais, la patrie du libéralisme sans entraves, est touché avec New York. Depuis la mi-septembre en effet, ils occupaient le parc Zuccotti à Wall Street, symbole du capitalisme mondial. La mobilisation "Occupy Wall Sreet" a fait tache d'huile aux Etats-Unis et ce sont désormais 1400 villes américaines. Il s'étend aussi à 150 établissements d'éducation où des rassemblements étaient prévus hier jeudi dans une 50e d'états américains [Info du Point.fr]

"L'OPPORTUNISTE" PAR JACQUES DUTRONC



je trouve que cette chanson n'a jamais été plus d'actualité que de nos jours. Je conseille à chaque femme ou homme politique de notre pays de l'apprendre par coeur et de la chanter lors de ses prochains meetings politiques. Cela sera moins ennuyeux que leurs sempiternels "Je m'engage à..." dont personne - surtout pas eux - ne croit un mot. Et, en plus, ils nous mettront de bonne humeur. Pour que vous savouriez toute la portée de cette chanson, en voici les paroles:

Je suis pour le communisme
Je suis pour le socialisme
Et pour le capitalisme
Parce que je suis opportuniste

Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu'un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté

Je n'ai pas peur des profiteurs
Ni même des agitateurs
Je fais confiance aux électeurs
Et j'en profite pour faire mon beurre

Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu'un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté

Je suis de tous les partis
Je suis de toutes les patries
Je suis de toutes les coteries
Je suis le roi des convertis

Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu'un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté

Je crie vive la révolution
Je crie vive les institutions
Je crie vive les manifestations
Je crie vive la collaboration

Non jamais je ne conteste
Ne revendique ni ne proteste
Je ne sais faire qu'un seul geste
Celui de retourner ma veste, de retourner ma veste
Toujours du bon côté

Je l'ai tellement retournée
Qu'elle craque de tous côtés
A la prochaine révolution
Je retourne mon pantalon

Merci à Musiques.ados.fr pour les paroles qui sont de Jacques Lanzmann, comme pour "Paris s'éveille".

mercredi 12 octobre 2011

LIBERATION PROCHAINE DU SOLDAT GILAD SHALIT

Auteur de la photo Creative Commons : PourGuilad.fr


J'ai appris, comme tout le monde, hier soir, l'annonce de la libération prochaine de Gilad Shalit, ce jeune militaire franco-israélien de 25 ans enlevé en juin 2006 par un commando palestinien. Depuis le 2 octobre 2009, aucune preuve de vie n'était parvenue à sa famille. On a appris hier qu'un accord serait intervenu entre le gouvernement israélien et le Hamas pour sa libération en contrepartie de celle de 1027 palestiniens détenus en Israël. Espérons, pour lui et sa famille, que le jeune homme sera libéré très rapidement et que l'accord permettra à Israël et aux Palestiniens de faire un pas vers la paix.  Source : Journal Le Monde.

jeudi 6 octobre 2011

CARNET BLEU : LE SOUVENIR


Parc de la maison de Jean Rostand, Cambo-les-Bains - été 2011 (photo R. Comte)

"Quelqu'un m'a dit un jour qu'une partie de nous continuait à vivre tant que quelqu'un se souvenait de nous. " 

Capitaine Greer à Peter dans "Le passage" by Justin Cronin (Paris, Ed. Robert Laffont, 2011; Ed. originale "The passage" c/o Ballantine Books, New York, 2010)*
* Excellent livre de "science (ou plutôt "politique"-fiction... bref d'anticipation) que je recommande aux amateurs du genre. Le genre de bouquin que l'on ne lâche plus dès qu'on a lu les premières pages.  

Cette citation me fait penser à un film que je viens de voir "PS, I love you" ("Post scriptum, je t'aime...", rien à voir avec le PS (Parti Socialiste) !!! Si vous voulez en savoir plus, rendez-vous sur mon nouveau blog cinéma : ICI (à la date du mardi 5/10/2011)

samedi 1 octobre 2011

"BOOK" UNA REVOLUCION TECNOLOGICA !





Gracias a Ludo pour esta estupenda informacion revolucionaria !

CARNET BLEU


Extrait d'un dialogue du film "Paycheck" de John Woo avec Ben Affleck et Uma Thurman, d'après une nouvelle de l'écrivain de science-fiction* Philip K. Dick :

"Tu m'as posé une question très bizarre. Si j'avais su qu'il n'y avait aucun avenir entre nous, avant même d'être ensemble, qu'est-ce que j'aurais fait ?
- Tu as répondu quoi ?
- Que je ne renoncerais à notre histoire pour rien au monde. C'est tout ce qu'on est, la somme de nos expériences. Et puis, tu sais, les plus belles choses de la vie sont souvent le fruit d'erreurs."


* Je reviendrai sur cette question de la science-fiction qui se heurte généralement à tant de réticences en raison de préjugés et de fausses idées que l'on se fait sur ce genre littéraire.