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"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]

samedi 1 janvier 2011

WIKILEAKS MET EN CAUSE LES RELATIONS DE LA "FRANCAFRIQUE"


Après les Etats-Unis, c'est maintenant la France et ses relations troubles avec le Gabon d'Omar Bongo qui est mise en cause par les nouvelles révélations de Wikileaks qui, malgré le tir groupé de barrage international et les poursuites judiciaires suite à l'accusation de viol et l'assignation à résidence en Grande-Bretagne de son fondateur, Julian Assange, poursuit son courageux travail d'information.

Selon le site l'info.re :

"Les révélations de Wikileaks continuent de faire des ravages. Après avoir plongé dans l’embarras plusieurs chefs d’Etat et gouvernements, le site Wikileaks poursuit sur sa lancée et épingle cette fois l’ancien Président gabonais Omar Bongo et quelques hommes politiques français dont Nicolas Sarkozy.

Un des câbles diplomatiques américains indique que l’ancien Président du Gabon Omar Bongo aurait détourné 36 millions de dollars de la Banque des Etats d’Afrique centrale (BEAC). L’information a été donnée par un haut fonctionnaire de la Banque à un diplomate de l’ambassade au Cameroun. La source de préciser alors qu’une enquête au sein de la BEAC a montré que cette somme a été détournée via des chèques à de hauts responsables gabonais pour leur enrichissement personnel. Par ailleurs, la note affirme que l’argent aurait profité à des partis de gauche et de droite, spécialement à Jacques Chirac et à Nicolas Sarkozy. Le câble précise toutefois que le diplomate n’est pas en mesure de vérifier la véracité de cette dernière accusation.


L’UMP et le PS ont immédiatement réagi par rapport à la révélation. Pour le porte-parole de la majorité Dominique Paillé, l’information révélée par Wikileaks est "totalement fantaisiste". Par ailleurs, il a invité à la prudence d’autant plus "que les notes citées utilisent le conditionnel, ce qui montre une très grande fragilité ces accusations". Du côté du Parti socialiste, c’est le trésorier Régis Juanico qui est monté au créneau, affirmant que son parti ne se sentait en rien concerné. "Il faut rester toujours prudent par rapport au contenu des dépêches diplomatiques qui sont révélées", a-t-il conseillé."

Prudents ? Nous le voudrions bien mais on connaît depuis des dizaines d'années, par les enquêtes de Pierre Péan, entre autres, combien les différents pouvoirs politiques qui se sont succédé à la tête de la France (et Mitterand n'a pas été en reste !) ont poursuivi et développé sans l'ombre d'une hésitation des relations incestueuses mises en place par De Gaulle avec un dictateur notoire. Omar Bongo est décédé en 2009 après 42 ans de pouvoir absolu et une mise en coupe réglée des richesses du pays (bois, pétrole mais aussi, et pas la moindre, uranium.)

Merci à Julian Assange et Wikileaks ! Voir aussi le site Rue89.

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