"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]

"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]

jeudi 1 mai 2014

CARNET NOIR : LA MEMOIRE


Parc de la maison d'Edmond Rostand à Cambo-les-Bains (pays basque) (photo R. Comte)

Je suis fasciné par la mémoire et les souvenirs ou plutôt la perte de mémoire, l'amnésie. Je suis en train de lire un livre dont le titre "The maze runner" (mot à mot Le coureur dans le labyrinthe) raconte l'histoire d'un adolescent, Thomas, qui se trouve propulsé dans une sorte d'arène géante entourée d'un labyrinthe. Aucun des jeunes gens qui sont arrivés là avant lui n'ont de souvenirs. Leur prénom est le seul élément dont ils se souviennent. Ils ne connaissent pas leur âge, ni leurs antécédents familiaux. Ils ne savent pas pourquoi ils sont enfermés dans cette enceinte ni ce qu'on attend d'eux.

Il s'agit d'une saga de science-fiction dont un film a été adapté, qui devrait sortir à l'automne. J'ai hâte de le voir. On l'a comparé, un peu hâtivement, à The Hunger Games. En réalité, les deux histoires, si elles mettent toutes les deux en scène des adolescents, sont très différentes. A part le fait que les héros de The maze runner sont enfermés dans une enceinte close de laquelle ils ne peuvent s'échapper qu'en affrontant les monstres qui se trouvent dans le labyrinthe, leur situation n'est pas aussi dramatique ni malsaine que dans The hunger games.

J'ai relevé cette phrase de Thomas :

"Thomas feel as if memories - real, solid memories - were right on the edge of his mind. But again, the essential parts were missing - names, places, events. It was maddening" (p. 61)

"Thomas avait l'impression que ses souvenirs - ses souvenirs réels, solides - étaient là, sur le bord de son esprit. Mais à nouveau les parties essentielles se dérobaient : des noms, des visages, des lieux. C'était à devenir fou."

J'ai souvent cette impression de déjà-vu. J'en ai déjà parlé à propos de L'arrière-pays, d'Yves Bonnefoy et des paysages qui se prolongent à l'infini comme dans les tableaux de Leonard de Vinci.
  

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