"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]

"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]

lundi 24 octobre 2011

SCHUBERT : "CORONACH OP. 52 N°4 D. 386

Portrait de Franz Schubert par Leopold Kupelwieser (1813)

Hier dimanche, nous sommes allés à Dieulefit (Drôme) écouter un concert du Choeur de chambre Hélios qui se donnait au Temple. Malgré une acoustique moyenne, nous avons beaucoup apprécié la prestation de cet ensemble composé de 23 musiciens de qualité. Le Choeur Hélios a interprété des oeuvres de Schubert et de Rossini. Parmi celles de Schubert, j'ai été particulièrement ému par "Coronach", un chant funèbre pour choeurs de femmes et de jeunes filles écrit en 1825 par Franz Schubert et inspiré d'un poème du grand écrivain écossais Walter Scott, "The lady of the lake" (La Dame du lac). Il s'agit d'une lamentation, par ses femmes et ses enfants, en l'honneur de la mort d'un chef celte tombé au combat (Voir James Leonard, Rovi in Answers.com - en anglais)



Titre exact : "Totengesang der Frauen und Mädchen, D. 836, Op. 52 n°4" Interprétation de Wolfgang Sawallisch et la Capella Bavariae.

J'ai trouvé les paroles en anglais et en allemand en faisant une recherche sur Internet. Après pas mal de temps et de nombreux sites explorés, je suis tombé sur une page Facebook consacrée à Schubert. Les auteurs Serkan Hirik et Mihail Kochankov de Toronto (Canada) ont, non seulement, publié le texte, mais aussi donné les références des deux tableaux que l'on voit sur la vidéo de You Tube:

- La 1ère représentant "Une femme folle" est une huile sur toile de 1822 par Eugène Delacroix (Musée d'Orléans)
- La 2de (celle qui apparaît sur la vidéo à l'arrêt) représente "Les soeurs de l'artiste", huile sur toile, 1843,  par Eugène Chassériau (Musée du Louvre)

Texte du lied de SchubertCoronach


Er ist uns geschieden vom Berg und vom Walde
Wie versiegte Quelle, als Not uns bedrängte.
Die Quelle wird fliessen, genährt von dem Regen,
Uns scheint nie mehr Freude, dem Duncan kein Morgen.

Die Hand des Schnitters nimmt reife Ähren,
Unser Trauergesang klagt blühende Jugend.
Der Herbstwind treibt Blätter, die gelben, die welken,
Es blüht' unsre Blume, als Mehltau sie welkte.

Ihr flüchtigen Füsse, du Rat in Bedrängnis,
Du Arm im Streite, wie tief ist dein Schlummer.
Wie Tau auf den Bergen, wie Schaum auf dem Bache,
Wie Blas' auf der Welle bist ewig geschieden.

Texte original de Walter Scott : Coronach (original text by Walter Scott « The lady of the lake »

He is gone on the mountain,
He is lost to the forest,
Like a summer - dried fountain,
When our need was the sorest.
The font reappearing
From the raindrops shall borrow,
But to us comes no cheering,
To Duncan no morrow!

The hand of the reaper
Takes the ears that are hoary,
But the voice of the weeper
Wails manhood in glory.
The autumn winds rushing
Waft the leaves that are serest,
But our flower was in flushing
When blighting was nearest.

Fleet foot on the correi,
Sage counsel in cumber,
Red hand in the foray,
How sound is thy slumber!
Like the dew on the mountain,
Like the foam on the river
Like the bubble on the fountain,
Thou art gone, and for ever.

J'espère que cela pourra convertir les détracteurs de Facebook en leur démontrant que le plus important des réseaux sociaux n'a pas que des défauts. Dans ce cas précis, il remplit bien son rôle qui est de rapprocher les hommes par-delà les continents. 

7 commentaires:

  1. Merci pour ce moment "rare" passé à écouter ce Totengesang .
    J'ai essayé de trouver le texte mais en vain .

    GAK

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  2. de Facebook à ce blog : merci
    une petit joyau de Schubert que je ne connaissais pas.
    reviendrai sur votre blog "si riche"

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    1. Merci. J'aime bien savoir que mes posts sont lus et appréciés.

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  3. C'est beau, mais c'est triste... Salut! Béatrice

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  4. j'écoute en boucle tout en écrivant quelle mélancolie mais Shubert était et sera éternellement divin
    B.B.

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  5. Merci pour ces recherches. Ce morceau a récemment été enregistré par Raphaël Pichon dans Le disque Rheinmädchen. Magnifique.

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