"...don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams." [AaRON]

"Ne restez pas scotchés à la réalité quotidenne. Permettez-vous de rêver. Croyez en vos rêves les plus fous..." [AaRON]

jeudi 9 août 2007

Cittàgazze : un monde au-delà du monde...


Cittàgazze : un monde au-delà du monde, mon monde...

Cittàgazze. Ce nom fait référence à une ville imaginaire à laquelle accèdent Will et Lyra dans le 2ème volume de la trilogie "A la croisée des mondes" de Philip Pullman, "La tour des anges".
Voici comment Will découvre Cittàgazze :
"(Will) atteignit un grand rond-point où la route qui menait vers le nord traversait la rocade d'Oxford qui allait vers l'est et l'ouest. A cette heure tardive, il y avait peu de voitures, la route sur laquelle il avançait était calme; de jolies maisons se dressaient de chaque côté, en retrait, derrière de vastes étendues d'herbe. Sur le bord de la route, en lisière de l'herbe, étaient plantées deux rangées de marronniers, d'étranges arbres coiffés de couronnes feuillues parfaitement symétriques, ressemblant plus à des dessins d'enfants qu'à de véritables arbres. Impression renforcée par les lampadaires qui conféraient à cette scène un aspect artificiel, comme un décor de théâtre. Ivre d'épuisement, Will aurait pu continuer à marcher vers le nord, ou bien s'allonger dans l'herbe sous un de ces marronniers, et dormir, mais tandis qu'il essayait d'éclaircir ses pensées, arrêté au bord de la route, il vit soudain un chat.
"C'était un chat tigré, comme Moxie. Il sortait à pas feutrés d'un jardin, du côté de la route où se trouvait Will, qui posa son cabas et tendit la main; le chat vint frotter sa tête contre lui, comme l'aurait fait Moxie (...).
"Le chat finit par s'éloigner. C'était la nuit, il y avait tout un territoire à surveiller, des souris à chasser. Il traversa la route au petit trot, en direction des buissons juste derrière les marronniers, et là, il s'arrêta.
"Will, qui l'avait suivi des yeux, vit le chat se comporter de manière étrange.
"L'animal tendit la patte, comme pour tapoter un objet flottant devant lui, une chose totalement invisible aux yeux de Will. Et tout à coup, le chat fit un bon en arrière, le dos arqué et les poils hérissés, la queue droite (...).
"Après quelques secondes de reniflements, de coups de patte timides, de tressaillements de moustaches, la curiosité l'emporta sur la méfiance.
"Le chat s'avança... et disparut.
"Will demeura bouche bée. Il se pétrifia, près du tronc de l'arbre le plus proche, lorsqu'un camion déboucha dans le virage et le balaya avec ses phares. Lorsqu'il fut passé, Will traversa la route, en gardant les yeux fixés sur cet endroit qui intriguait tant le chat. Ce n'était pas facile, car il n'y avait aucun point de repère; malgré tout, lorsqu'il arriva sur place et examina attentivement les lieux, il vit cette chose.
"Sous certains angles seulement. C'était comme si on avait découpé un trou dans l'air, à environ deux mètres du bord de la route (...). Si vous vous teniez à la hauteur de la parcelle de vide, celle-ci était quasiment indécelable, et même totalement invisible (...).
"Mais Will avait deviné, sans le moindre doute, que cette parcelle d'herbe, de l'autre côté, appartenait à un monde différent. Il n'aurait su dire pourquoi. Toutefois, il le comprit immédiatement (...).
"Et cette seule raison le poussa à se pencher en avant pour y regarder de plus près. Ce qu'il vit alors lui fit tourner la tête et battre le cœur plus fort, mais il n'hésita pas un instant : il fit d'abord passer son cabas, puis à son tour il se faufila à travers ce trou dans l'étoffe du monde, pour pénétrer dans un autre.
"Will se retrouva sous une rangée d'arbres. Ce n'étaient pas des marronniers, c'étaient des palmiers, qui formaient une ligne au bord d'une étendue d'herbes, comme les arbres d'Oxford. Mais ils étaient plantés au centre d'un immense boulevard, de chaque côté duquel se succédaient cafés et petits commerces, tous éclairés de lumières vives, tous ouverts, tous totalement silencieux et déserts, sous un ciel chargé d'étoiles. Le parfum des fleurs et l'odeur salée de la mer saturaient l'air de la nuit."

Si cela vous a plu et que vous vouliez en savoir davantage, lisez les magnifiques livres de Philip PULLMAN, "La tour des anges", vol II de la trilogie "A la croisée des mondes" (Edité dans la collection Folio SF ou Folio Junior, chez Gallimard).

Moi, je vous ai seulement présenté Cittàgazze. Sachez seulement que ce n'est pas un monde aussi idyllique qu'il y paraît !Je vous dirai plus tard ce que m'évoque cette desciption. Toute l'actualité sur "A la croisée des mondes" sur : www.cittagazze.com

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